Ce goujat ! ce malotru !
Non mais !
Pas plus tard que vendredi, Je surveillais de loin Mes peluches sabotées (oui "Mes" ! tout ce qui se trouve sur Mes terres M'appartient !), bref.
Je surveillais Mes peluches afin de vérifier qu'elles ne ruinent pas Mon superbe gazon lorsque cette andouille, CE RAT, a défoncé Mes clôtures et s'est mis à courser Mes bestioles poilues !
La rouquine s'est plutôt bien défendue, en deux ou trois coups de sabots elle a dissuadé l'âne de s'attaquer à elle mais le bougre, le MUFLE ! s'en est pris à la crevette noire, probablement trop jeune pour songer à se défendre.
L'autre a entrepris de la charger et malgré sa fuite la petite s'est vite retrouvée dans les pattes de ce vil voisin à essayer d'esquiver les morsures.
C'en était trop pour Moi ! En tant que seigneur des lieux il Me revient d'intervenir dès lors que Mes administrés sont en détresse !
Je lançai donc courageusement Ma basse-cour à la poursuite du lâche, mais interprétant probablement mal Mes ordres la volaille au complet s'est précipitée au réfectoire..
Je restai donc seul face à l'agresseur et Me préparai à donner l'assaut lorsque la bipède-parasite est arrivée en courant et criant je suppose sur l'âne belliqueux, se ramassant les genoux dans la terre (pi-toy-able !) et parvenant finalement grâce à Moi à virer la brute et mettre Mes poilues à l'abri. Je pense que l'animal est devenu docile lorsqu'il a compris que Je ne laisserai pas brutaliser Mon bétail sans intervenir, et Je fus le principal acteur de la libération des ponettes, la bipède étant juste arrivée au bon moment pour le cueillir !
Qu'il essaye encore, ce godelureau, d'attaquer ainsi Mes bêtes à fourrure et je le mettrai en fuite comme la première fois !
Pendant que je laissais les humains gérer le retour au bercail de l'agresseur, Je fis un rapide état des lieux des deux victimes et ne constatai aucune atteinte.
Ci-joint le portrait de ce MALOTRU :
